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L’étude « La France associative en mouvement 2023 », réalisée par Recherches & solidarités (R & S) avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et Hexopée, montre que le dynamisme de créations d’associations diverge entre le nord et le sud de la France.
Les départements comptant plus 11,2 créations d’associations pour 10 000 habitants (la moyenne nationale annuelle étant de 9,9) se situent dans la moitié sud et en outre-mer (sauf Paris qui ne rentre pas dans ce décompte eu égard à son statut de capitale). Ceux qui en comptabilisent moins de 8,5 se trouvent dans la moitié nord. Les départements sont ainsi très inégaux face à la dynamique associative. Cependant, les auteurs de l’étude rappellent qu’il s’agit d’un constat « déjà ancien » qui se répète et ils mettent en garde contre la tentation de confondre « dynamique de création d’association » et « dynamisme du tissu associatif ».
Au niveau des thématiques, celles qui sont les plus présentes sont :
- la culture et les pratiques artistiques (22 %),
- le sport et les activités de plein air (16,8 %),
- l’amitié et l’entraide avec 8,5 % ainsi que le secteur social (services aux personnes âgées, humanitaire, aide au développement, etc.).
Sous cet angle apparaissent des particularités territoriales : Paris, la Lozère, le Lot, la Guyane et la Guadeloupe sont en tête pour la création d’associations culturelles (plus de 26,5 %) tandis que la Haute-Saône, la Corse, le Pas-de-Calais et la Haute-Marne enregistrent le plus de créations d’associations sportives (plus de 25 %).
