De la bonne utilisation du langage inclusif

Malgré les débats qu’elle provoque, l’écriture inclusive est de plus en plus utilisée. Elle est loin de se limiter à l’usage du point médian. Les pratiques proposées ici ne sont pas des règles immuables ou définitives. Plusieurs propositions peuvent coexister dans la communication. C’est l’agencement des différents procédés qui permet d’obtenir des textes riches, clairs, fluides et inclusifs.

L’écriture inclusive est « l’ensemble des attentions graphiques et syntaxiques qui permettent d’assurer une égalité de représentation des deux sexes ». Depuis 2008, le Conseil de l’Europe recommande « l’élimination du sexisme dans le langage et la promotion d’un langage reflétant le principe d’égalité entre les femmes et les hommes ». L’Académie française, elle, approuve depuis 2019 la féminisation des noms de métiers, de fonctions, de titres et de grades.

Il est utile de se poser les questions suivantes : à qui s’adresse le texte ? De qui parle-t-il ? La réponse détermine les termes à utiliser pour rendre visibles toutes les personnes concernées.