Quel avenir pour les colonies de vacances et l'accueil collectif de mineurs ?

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Un arrêté de la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE) menace toujours l'avenir des colonies de vacances.

En octobre 2010, la CJUE a confirmé la validité du contrat d'engagement éducatif (CEE) mais, en l'absence d'informations suffisantes, le considère comme non conforme à la législation européenne du travail. Car ce contrat ne prévoit pas de repos quotidien ou au minimum de périodes équivalentes de repos compensateur adaptées aux contraintes particulières de l'exercice. Dans une question sénatoriale, M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative répond que « les règles relatives au repos journalier sont applicables au CEE (en règle générale un travailleur doit bénéficier d'une période de repos de onze heures par périodes de vingt-quatre heures). Cependant, la Cour a confirmé qu'il est possible de déroger à ces dispositions dans le cadre fixé par la directive. » Il s'en suit que, tant que de nouvelles dispositions dérogatoires, compatibles avec le droit de l'Union, ne sont pas adoptées, les moniteurs de colonies de vacances ont droit à un repos quotidien de 11 heures consécutives. Néanmoins, et avant même cette décision, en septembre 2011, un groupe de travail sur le contrat d'engagement éducatif a été créé. L'objectif de celui-ci était de préparer et d'anticiper l'évolution du CEE et, plus largement, de mener une réflexion collective sur l'avenir du secteur de l'accueil collectif de mineurs (ACM). Les travaux menés ont engendré le dépôt d'un amendement pour prévoir dans la loi les conditions d'aménagement des périodes de repos.
Question écrite n° 18790